L'instabilité chronique de l'épaule : tout savoir sur ce trouble et ses traitements

Charles Bijon • 20 février 2025

L'épaule est l'une des articulations les plus mobiles du corps humain, mais cette mobilité peut la rendre vulnérable à des problèmes de stabilité. L'instabilité de l'épaule est une pathologie courante, particulièrement chez les personnes actives et les sportifs. Comprendre ses causes, ses symptômes et les options de traitement est essentiel pour une prise en charge efficace.


Qu’est-ce que l'instabilité de l'épaule ?

L’instabilité de l’épaule correspond à un déplacement anormal ou une luxation partielle ou totale de la tête de l’humérus par rapport à la cavité glénoïde. Il est important de distinguer l’instabilité aiguë (on parle alors de premier épisode de luxation d’épaule) non abordé dans ce chapitre, de l’instabilité chronique (plus de deux épisodes de luxation).

Cette instabilité peut se manifester de plusieurs manières : 

  • Véritables épisodes de luxations récidivantes avec nécessité de remettre l’épaule en place
  • Sensation d'appréhension douloureuse ou de déboitement par des phénomènes de subluxation de l’épaule


Les causes de l’instabilité chronique de l’épaule

Il existe des différents type d’instabilité en fonction du sens de la luxation : 

  • Antérieure : D’origine traumatique. Il s’agit des instabilités les plus fréquentes, correspondant environ à 95 % des instabilités. Les luxations antérieures vont entraîner des lésions ligamentaires et du bourrelet glénoïdien antérieur, appelé lésion de Bankart. Il peut s’y associer des lésions de passages de la partie antérieure de la glène et de la partie postérieure de la tête humérale. Cette lésion osseuse de la partie postérieure de la tête humérale est appelée une encoche de Malgaigne.
  • Postérieure : Ce type d’instabilité est beaucoup plus rare, correspondant environ à 5 % des cas. Les causes de cette instabilité sont plutôt en lien avec des accidents violents (accident de la voie publique, crise d’épilepsie voire électrisation. L’encoche osseuse dans l’humérus se situe en avant (encoche de Mc Laughlin). Les luxations postérieures vont entraîner des lésions ligamentaires et du bourrelet glénoïdien postérieur. Il peut s’y associer des lésions de passages de la partie postérieure de la tête humérale.


L’instabilité peut survenir à la suite de différents facteurs :

  • Traumatismes : Les traumatismes aigus peuvent provoquer des déchirures ligamentaires ou des lésions du bourrelet glénoïdal. Une première luxation traumatique augmente considérablement le risque de récurrence.
  • Activités sportives intensives : Les sports sollicitant fortement l’épaule (tennis, natation, rugby) fragilisent l’articulation au fil du temps.
  • Hyperlaxité ligamentaire : Cette condition génétique, présente chez certaines personnes, peut favoriser les instabilités articulaires.
  • Déficit musculaire : Un déséquilibre musculaire, notamment une faiblesse des muscles de la coiffe des rotateurs, peut entraîner une perte de stabilité.

Les symptômes de l'instabilité de l'épaule

Les principaux signes incluent :

  • Douleurs articulaires : Elles apparaissent principalement lors de mouvements brusques ou d'efforts prolongés.
  • Pour les instabilités antérieures, les douleurs surviennent lors du mouvement de l’armée
  • Pour les instabilités postérieures, les douleurs surviennent lorsque le patient met sa main derrière le dos 
  • Sensations de déplacement ou d’appréhension douloureuse : Le patient ressent souvent que son épaule « sort de son emplacement », surtout lors de mouvements extrêmes.
  • Luxations répétées : Ces épisodes peuvent survenir même lors d’activités quotidiennes.


Diagnostic de l’instabilité de l’épaule

Un diagnostic précis repose sur :

  • L’examen clinique : Le Dr Charles Bijon recherche les signes de laxité articulaire et pratique des tests fonctionnels, tels que le test d’appréhension.
  • Il est important de rechercher une hyperlaxité constitutionnelle de l’épaule qui modifie la prise en charge et de tester les tendons de la coiffe des rotateurs notamment chez le sujet âgé.
  • Tests complémentaires :
  • Les radiographies permettent de visualiser des lésions osseuses ou des fractures associées.
  • L’IRM est utile pour explorer les tissus mous comme les ligaments et les tendons.
  • L’arthroscanner est l’examen de choix dans l’instabilité de l’épaule et offre une vue détaillée des structures internes de l’articulation notamment du bourrelet glénoïdien.


Traitements de l'instabilité de l'épaule

En cas de premier épisode de luxation

  • Réduction de la luxation : la réduction se fait par manœuvres externes sous sédation ou anesthésie loco régionale voire générale dans certains cas.
  • Bilan neurologique : à faire avant et après la réduction
  • Immobilisation : par écharpe pour une durée de 2 à 4 semaines afin d’autoriser une cicatrisation des structures capsulo-ligamentaires
  • Rééducation : Elle sera débutée après la période d’immobilisation

Chez le patient jeune (avant 20 à 25 ans) le risque de récidive de la luxation est important. Il est de plus en plus souvent proposé un traitement chirurgical précoce afin de réparer la lésion du bourrelet glénoïdien (lésion de Bankart) en la réinsérant sur la glène à l’aide d’ancres et de fils. Cette intervention doit se faire rapidement après le premier épisode et peut se faire sous arthroscopie de manière mini invasive. 


Interventions chirurgicales

En cas d’instabilité chronique, seul le traitement chirurgical de stabilisation est efficace. Il peut se faire selon plusieurs techniques. Les plus courantes sont :

  • Réinsertion du bourrelet sous arthroscopie : Cette technique mini-invasive permet de réparer les lésions du bourrelet glénoïdal (lésion de Bankart) et de proposer un comblement d’une éventuelle encoche humérale source d’instabilité chronique.
  • Intervention de Latarjet : Elle consiste à transférer une partie de l’omoplate (processus coracoïde) en avant de la glène humérale pour renforcer la stabilité. La fixation peut se faire par vis ou endobouton.


Complications possibles

En l'absence de traitement, l’instabilité de l'épaule peut entraîner des complications telles que l’arthrose précoce, due à une dégradation progressive des structures articulaires. Le patient peut aussi subir une perte de force et de mobilité, impactant ses activités quotidiennes. Les luxations récurrentes deviennent plus fréquentes en l’absence de stabilisation.


Prévention

La prévention repose sur plusieurs mesures :

  • Renforcement musculaire : Des exercices réguliers ciblés aident à stabiliser l’articulation.
  • Préparation physique : Un échauffement adéquat avant toute activité physique diminue le risque de blessure.
  • Technique sportive : L’apprentissage des bons gestes sportifs prévient les microtraumatismes.
  • Suivi médical : Les personnes ayant déjà souffert de luxations devraient consulter régulièrement un spécialiste.


Conclusion

L’instabilité de l’épaule est une pathologie pouvant avoir un impact majeur sur la qualité de vie. Une prise en charge précoce, comprenant un diagnostic précis et un traitement adapté, est essentielle pour éviter les complications. En adoptant des mesures préventives et en renforçant la musculature, il est possible de réduire le risque de récidive et d’améliorer la stabilité articulaire.

par Charles Bijon 27 mars 2025
L'utilisation intensive des smartphones est devenue incontournable dans notre quotidien. Pourtant, la répétition de certains gestes et les postures prolongées peuvent entraîner des douleurs et des troubles musculo-squelettiques au niveau de la main et du poignet . Découvrez les pathologies les plus courantes associées à l’usage du smartphone, leurs causes, et les moyens de prévention pour protéger ses mains. Les pathologies de la main causées par l'utilisation du smartphone L’usage intensif du smartphone sollicite fortement les tendons , les nerfs et les articulations de la main et du poignet. Certaines pathologies peuvent apparaître avec le temps. La tendinite des fléchisseurs et extenseurs des doigts Les tendons fléchisseurs et extenseurs des doigts sont mis à rude épreuve lors de l’utilisation prolongée d’un smartphone. Le mouvement répétitif de taper sur l’écran ou de scroller peut provoquer une inflammation tendineuse. Cette douleur est souvent ressentie à la base des doigts ou sur la face dorsale de la main. La tendinite de De Quervain Il s'agit d'une inflammation de la gaine synoviale des tendons du pouce . Elle est fréquente chez les personnes qui utilisent intensément leur pouce pour envoyer des messages ou naviguer sur un écran tactile. Elle se manifeste par une douleur sur le côté du poignet, parfois accompagnée d'un gonflement. Le syndrome du canal carpien L’appui prolongé du poignet sur une surface dure ou une posture statique prolongée peut comprimer le nerf médian, situé à l’intérieur du poignet. Cela peut provoquer des fourmillements, des engourdissements et une perte de force dans les doigts. En savoir plus sur le syndrome du canal carpien . L'arthrose précoce du pouce (rhizarthrose) Bien que le smartphone ne soit pas directement responsable de l'arthrose, une utilisation excessive du pouce peut accélérer son usure articulaire, notamment au niveau de l’articulation trapézo-métacarpienne. Les causes des douleurs liées à l'utilisation du smartphone L'usage prolongé du smartphone sollicite de façon inhabituelle les structures de la main. Plusieurs mécanismes expliquent l'apparition des douleurs : Mouvements répétitifs : l'envoi de messages et le scrolling sollicitent de manière excessive les tendons. Postures prolongées : tenir son smartphone dans une position figée maintient les muscles en contraction statique, favorisant la fatigue musculaire. Mauvaise ergonomie : l'utilisation d'un smartphone trop grand ou trop lourd augmente les contraintes sur les articulations. Pression excessive sur le poignet : le fait de poser le poignet sur une surface dure peut comprimer les nerfs et affecter la circulation sanguine.
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La rhizarthrose , ou arthrose de la base du pouce , est une pathologie qui passe souvent inaperçue au début mais qui peut devenir invalidante avec le temps. Ce type d’arthrose affecte l’articulation trapézo-métacarpienne , située entre le premier métacarpien et l’os trapèze, impactant directement la mobilité et la force de la main. A quel moment faut-il s’inquiéter ? Quels sont les signes qui doivent alerter et quelles solutions existent pour limiter son évolution ? Comprendre la rhizarthrose : pourquoi cette articulation est-elle si vulnérable ? L’articulation trapézo-métacarpienne est sollicitée en permanence dans notre quotidien. Pincer, attraper un objet, tourner une clé, ouvrir une bouteille … toutes ces actions mobilisent le pouce et exercent des contraintes importantes sur l’articulation. Avec le temps, le cartilage s’use et la rhizarthrose s’installe. Cette pathologie touche davantage les femmes après 50 ans , mais peut également apparaître chez des personnes plus jeunes, notamment chez celles qui sollicitent énormément leurs mains dans un cadre professionnel (couturiers, coiffeurs, musiciens, artisans, etc.). Les premiers signes de la rhizarthrose La rhizarthrose s’installe progressivement et commence souvent par une simple gêne. Mais certains symptômes doivent alerter : Douleurs à la base du pouce : elles apparaissent d’abord lors de certains mouvements précis, puis deviennent plus fréquentes et surviennent même au repos. Perte de force : ouvrir un bocal, tenir un objet fermement ou simplement tourner une clé devient plus difficile. Raideur matinale : au réveil, l’articulation semble bloquée et met du temps à retrouver sa souplesse. Déformation du pouce : dans les formes avancées, le pouce peut prendre une position anormale, avec une bosse visible à la base.
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L’escalade est une discipline qui sollicite intensément les muscles, les tendons et les articulations des mains. Cette activité peut provoquer diverses pathologies, en particulier chez les pratiquants réguliers ou les sportifs de haut niveau. Il est essentiel de connaître les principaux troubles, leurs causes, ainsi que les moyens de prévention et de traitement. Anatomie des tendons fléchisseurs de la main Les tendons fléchisseurs des doigts proviennent des muscles fléchisseurs situés dans l'avant-bras. Ils traversent le poignet via le canal carpien pour atteindre les doigts. Ils sont au nombre de deux pour les doigts longs et unique pour le pouce. Les tendons traversent le canal carpien pour ensuite se répartir sur les doigts. Ils cheminent alors dans le canal digital formés par les poulies digitales. Tendon fléchisseur Fléchisseur superficiel des doigts (FSD) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne proximale (IPP) et la métacarpo-phalangienne (MCP). Fléchisseur profond des doigts (FPD) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne distale (IPD), l’IPP et la MCP. Long fléchisseur du pouce - LFP) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne du pouce. Les poulies digitales Les tendons fléchisseurs sont maintenus contre les phalanges et les articulations par un système de poulies fibreuses qui optimisent leur fonction et préviennent les phénomènes de "corde d’arc". On distingues les poulies annulaires dont les plus importantes sont les poulies A2 et A4, des poulies cruciformes dont la fonction est moins importante. Rappel des différents types de préhension utilisées en escalade La préhension ouverte (open grip) Dans ce type de préhension, les articulations des doigts longs sont en flexion plus ou moins marquées. 3 ou 4 doigts sont généralement utilisés. Le pouce ne joue pas de rôle dans cette prise. Il existe différentes variantes en fonction du type de prise de roche à saisir.
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Le syndrome cubital, aussi appelé syndrome du canal cubital ou du nerf ulnaire au coude, est une pathologie causée par la compression ou l’irritation du nerf ulnaire à son passage au niveau du coude. Il s’agit du deuxième syndrome canalaire le plus fréquent après le syndrome du canal carpien. Comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements est essentiel pour une prise en charge adaptée.
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La rhizarthrose est une forme d'arthrose qui affecte l'articulation trapézo-métacarpienne située à la base du pouce. Elle peut entraîner des douleurs importantes, une perte de mobilité et une diminution de la force de préhension. Dans les cas avancés où les traitements conservateurs ne sont plus efficaces, la pose d'une prothèse trapézo-métacarpienne constitue une solution chirurgicale.
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L’ office surgery, ou chirurgie réalisée en cabinet, représente une avancée majeure dans la prise en charge de nombreuses pathologies. Cette méthode regroupe des interventions chirurgicales effectuées hors du cadre hospitalier traditionnel, dans des espaces spécialement aménagés et équipés pour répondre aux exigences médicales les plus strictes. Ces actes, souvent rapides et peu invasifs, offrent une alternative efficace et confortable pour les patients tout en garantissant des standards élevés de sécurité et de qualité des soins. L’office surgery s’impose comme une solution idéale pour traiter les affections de la main. Grâce à des équipements de pointe et des techniques modernes, cette approche allie rapidité, sécurité et confort, permettant une expérience patient nettement améliorée. Ce type d’environnement favorise non seulement une meilleure prise en charge mais réduit également l’impact psychologique et organisationnel lié à une hospitalisation classique.
par Charles Bijon 18 décembre 2024
Prévention des Plaies de Main pendant les Fêtes de Fin d’Année 🎄👐 Les fêtes de fin d’année sont une période festive, mais elles sont aussi marquées par une augmentation des accidents domestiques , notamment des blessures aux mains . Nous vous encourageons à redoubler de vigilance pour éviter ces blessures souvent évitables. Dans la paume de la main et les doigts, les artères, nerfs et tendons sont situés juste sous la surface de la peau. Ainsi, même une petite plaie peut entraîner des dommages graves avec des conséquences motrices ou sensitives importantes. Ce n’est pas la taille de la plaie qui détermine sa gravité, mais sa profondeur. Une blessure profonde peut atteindre un tendon ou une structure nerveuse sous-jacente, causant des séquelles durables. Par exemple, une rupture partielle d’un tendon peut passer inaperçue initialement, mais se compléter dans les jours suivants, rendant sa réparation bien plus complexe. En l'absence de prise en charge une infection, à type de phlegmon peut également se développer. Les principales causes de plaies pendant les fêtes : Ouverture des huîtres : Les couteaux à huîtres mal utilisés sont responsables de nombreuses blessures graves. Conseil : Utilisez un gant de protection ou un torchon épais pour maintenir les huîtres et manipulez le couteau avec précaution ou faites les ouvrir pour votre poissonnier. Feux d’artifice et pétards : Ces pratiques festives peuvent causer des brûlures ou des amputations partielles. Conseil : Respectez strictement les consignes de sécurité et ne manipulez jamais ces dispositifs si vous n’êtes pas formé. Objets tranchants et vaisselle cassée : La cuisine et les accidents de manipulation d’objets en verre sont des situations courantes. En cas de blessure : - Nettoyez immédiatement la plaie avec de l’eau et du savon. Appliquez une compresse propre et maintenez une légère pression pour arrêter le saignement. - Consultez rapidement notre centre si la blessure est profonde, si elle saigne abondamment ou si des corps étrangers (verre, métal, etc.) sont impliqués. Notre équipe spécialisée au Centre Chirurgical de la Main et de l'Epaule - Paris Ouest situé à La Garenne-Colombes est à votre disposition pour vous prendre en charge 7j/7 en cas d’accident même pendant les fêtes. Contactez-nous : 📍 Adresse : Hôpital privé La Montagne Lambert au 67, avenue Foch, 92250 à la Garenne Colombes 📞 Téléphone : 01 47 89 46 36 🌐 Site Web : www.ccmpo.fr Protégez vos mains et profitez pleinement des fêtes en toute sérénité ! Passez de merveilleuses fêtes de fin d’année ! 🎁✨
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La maladie de Dupuytren est une pathologie fréquente de la main, marquée par un épaississement progressif du tissu sous-cutané de la paume, conduisant parfois à une rétraction des doigts. Bien que non douloureuse dans ses phases initiales, cette maladie peut altérer considérablement la fonction de la main. Découvrez les aspects génétiques et les facteurs de risque associés à cette pathologie, afin de mieux comprendre ses causes et ses mécanismes.
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Nous sommes ravis de vous annoncer l’ouverture de notre nouveau Centre Médico-Chirurgical Paris Wagram, situé dans le 17ᵉ arrondissement de Paris, et entièrement dédié à la pratique de l’ Office Surgery. L’ Office Surgery consiste à réaliser certains actes chirurgicaux en cabinet médical, sous anesthésie locale, chez des patients sélectionnés. Cette méthode, largement répandue à l’étranger, reste encore peu développée en France. Toutefois, elle s’inscrit dans une tendance actuelle visant à offrir des soins plus économiques tout en garantissant la sécurité des patients.
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Les douleurs au poignet sont fréquentes chez les pratiquants de padel et de tennis , des sports exigeants qui sollicitent fortement cette articulation. Ces douleurs, souvent liées à des gestes répétitifs ou à une mauvaise technique, peuvent être très gênantes et limiter la performance des sportifs.
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