Pathologies de la main chez les grimpeurs : Prévention et traitement des blessures liées à l’escalade

Charles Bijon • 28 février 2025

L’escalade est une discipline qui sollicite intensément les muscles, les tendons et les articulations des mains. Cette activité peut provoquer diverses pathologies, en particulier chez les pratiquants réguliers ou les sportifs de haut niveau. Il est essentiel de connaître les principaux troubles, leurs causes, ainsi que les moyens de prévention et de traitement.


Anatomie des tendons fléchisseurs de la main 

Les tendons fléchisseurs des doigts proviennent des muscles fléchisseurs situés dans l'avant-bras. Ils traversent le poignet via le canal carpien pour atteindre les doigts. Ils sont au nombre de deux pour les doigts longs et unique pour le pouce. Les tendons traversent le canal carpien pour ensuite se répartir sur les doigts. Ils cheminent alors dans le canal digital formés par les poulies digitales. 


Tendon fléchisseur 

  • Fléchisseur superficiel des doigts (FSD) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne proximale (IPP) et la métacarpo-phalangienne (MCP).
  • Fléchisseur profond des doigts (FPD) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne distale (IPD), l’IPP et la MCP.
  • Long fléchisseur du pouce - LFP) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne du pouce.


Les poulies digitales

Les tendons fléchisseurs sont maintenus contre les phalanges et les articulations par un système de poulies fibreuses qui optimisent leur fonction et préviennent les phénomènes de "corde d’arc". On distingues les poulies annulaires dont les plus importantes sont les poulies A2 et A4, des poulies cruciformes dont la fonction est moins importante.


Rappel des différents types de préhension utilisées en escalade

La préhension ouverte (open grip)

Dans ce type de préhension, les articulations des doigts longs sont en flexion plus ou moins marquées. 3 ou 4 doigts sont généralement utilisés. Le pouce ne joue pas de rôle dans cette prise. Il existe différentes variantes en fonction du type de prise de roche à saisir.

La préhension arquée (crimp grip)

La position arquée permet de se tenir de façon très efficace sur des petits méplats rocheux. Elle consiste en une hyperextension

de l’interphalangienne distale (IPD), une flexion de l’interphalangienne proximale (IPP) de plus de 90◦ et une discrète flexion de l’articulation métacarpophalangienne  (MCP). Pour plus de force le pouce vient verrouiller la prise. Le fléchisseur commun superficiel des doigts est le muscle principalement mis en jeu.  Ce type de préhension est considéré comme très traumatisant pour les articulations et les poulies digitales.


La préhension en bi-doigt ou mono-doigt (pocket grip)

Cette prise n’utilise qu’un ou deux doigts, en général le majeur, seul ou associé à un doigt adjacent (index ou annulaire). Le ou les doigts. Le ou les doigts sont introduits dans le petit trou par une flexion de l’IPD,

les autres articulations étant plus ou moins en extension. Les MCP des doigts adjacents sont fléchies au maximum ce qui augmente la force de traction du doigt actif. Ce type de prise est traumatisant pour le fléchisseur profond et pour les muscles lombricaux.


La préhension en pince (pinches)

Ce type de préhension est utilisé pour des prises verticales. La prise est pincée entre

le pouce et les doigts longs. Ces derniers pouvant prendre une position de préhension ouverte ou arquée en fonction de la largeur de la prise.


Le coincement ou verrou (crack climbing)

Le coincement consiste à glisser les doigts, la main ou le poingt dans une fissure .

Le maintien de la prise est ainsi obtenu grâce aux forces de frottement entre la peau et le rocher.


Les pathologies courantes de la main chez les grimpeurs

Les blessures de la main chez les grimpeurs sont souvent liées à des sollicitations répétées ou à des mouvements brusques. Voici les pathologies les plus fréquentes :


Lésions des poulies digitales

Les poulies sont des structures ligamentaires situées au niveau des doigts. Elles maintiennent les tendons fléchisseurs contre l’os pendant la flexion des doigts. Lors d’un effort excessif, comme lors d’une prise arquée, une rupture partielle ou totale de ces poulies peut survenir. Ce type de blessure se traduit par une douleur aiguë au niveau du doigt, souvent accompagnée d’un craquement. La rupture aiguë d’une poulie constitue la lésion la plus fréquente des grimpeurs, mais des atteintes chroniques sont également possibles avec des épaississements réactionnels rarement rencontrés dans d’autres activités.


Rupture aiguë des poulies

La rupture d’une poulie digitale annulaire est la lésion la plus fréquente liée à la pratique de l’escalade. 30% des pathologies de la main du grimpeur.  Elle est favorisée par l’utilisation de la position arquée. La poulie A2 est la plus souvent lésée suivie de la poulie A3 et A4.
Lors de la rupture, le patient peut entendre un bruit sourd caractéristique de la rupture. La douleur est au premier plan imposant de suspendre son activité. Le diagnostic est clinique. Il est  important de rechercher un effet de corde d’arc des tendons fléchisseurs témoignant du caractère complet de la rupture. Il est souvent demandé une échographie ou une IRM pour confirmer le diagnostic. Le traitement dépendra du niveau du grimpeur, de caractère partiel ou complet de la lésion et de la présence d’une lésion isolée ou étagée des poulies.


En cas de rupture partielle, le traitement est le plus souvent médical par strapping ou bague de soutien.
En cas de rupture complète avec des tendons prenant la corde de l’arc et d’autant plus chez le grimpeur de haut niveau, le traitement sera plutôt chirurgicale par reconstruction de la poulie. 


Lésion chronique des poulies 

Les poulies A2 et A4 des grimpeurs de bon niveau sont significativement plus épaisses que celles des non-grimpeurs de même âge. Ces modifications, qui sont le résultat d’une adaptation morphologique, sont le plus souvent asymptomatiques. Toutefois, elles peuvent en cas de surentraînement générer des douleurs.
Le traitement consiste le plus souvent en du repos et un soutien par strapping lors de l’exercice.


Tendinopathies

Les tendinopathies touchent principalement les tendons fléchisseurs. Elles apparaissent à la suite de microtraumatismes répétés ou d’une surcharge prolongée. Les grimpeurs peuvent ressentir une douleur progressive, souvent accentuée lors des phases de repos ou de reprise de l’effort. Elles sont confirmées par l’échographie ou l’IRM. 

Le traitement consiste en du repos, des antalgiques, voire des infiltrations dans les résistants.

Les ruptures des tendons fléchisseurs sont rares. Le “jersey finger” correspond à une désinsertion du tendon du fléchisseur commun profond sur la phalange distale. Cette situation se rencontre, principalement au rugby, lorsque le doigt est fléchi et que l’IPD est portée en hyperextension.


Pathologies osseuses et ligamentaires

Les prises imprévues ou les chutes peuvent provoquer des entorses des doigts, des luxations voire des fractures des phalanges. Ces blessures engendrent une douleur aiguë et d’un gonflement. Il est donc impératif de réaliser des radiographies des doigts après tout traumatisme et de traiter chacune des pathologies spécifiquement.


Les causes des pathologies de la main en escalade

Les causes de ces pathologies sont multiples. Les mouvements répétitifs, typiques de l’escalade, provoquent des microlésions qui s’accumulent avec le temps. L’absence d’échauffement ou d’exercices de préparation physique accentue le risque de blessure. De plus, certaines techniques, comme les prises arquées ou en pincette, exercent une forte pression sur les doigts et les tendons.


Diagnostic des blessures de la main

Un diagnostic précis repose sur l’évaluation clinique et, si nécessaire, des examens complémentaires. Le médecin examine les signes extérieurs tels que la douleur, le gonflement et les déformations. Des radiographies, une échographie ou une imagerie par résonance magnétique (IRM) peuvent être prescrites pour confirmer le diagnostic et évaluer l’étendue des lésions.


Traitement des pathologies de la main

Le traitement dépend de la nature et de la gravité de la blessure. Les options peuvent être conservatrices ou, dans certains cas, chirurgicales.


Traitements conservateurs

Pour les blessures légères à modérées, le repos est souvent la première mesure recommandée. Il est essentiel de suspendre temporairement la pratique de l’escalade pour permettre aux tissus de se régénérer. Des techniques de cryothérapie peuvent être utilisées pour réduire l’inflammation.

La kinésithérapie joue un rôle crucial dans la récupération. Les exercices de réhabilitation permettent de renforcer progressivement les muscles et les tendons, tout en rétablissant la mobilité articulaire. Dans le cas des tendinopathies, des techniques spécifiques telles que le renforcement excentrique sont particulièrement efficaces.


Traitements chirurgicaux

En cas de lésions sévères, notamment lors de ruptures complètes de poulies ou de fractures complexes, une intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire. L’objectif est de réparer les structures endommagées et de restaurer la fonction de la main. La rééducation post-opératoire est essentielle pour retrouver une fonctionnalité optimale.


Prévention des blessures

La prévention est un élément clé pour limiter le risque de blessures chez les grimpeurs. Plusieurs mesures peuvent être adoptées :

  • Préparation physique : Un échauffement complet avant chaque session permet de préparer les muscles et les tendons aux efforts.
  • Renforcement musculaire : Des exercices ciblés sur les avant-bras et les doigts contribuent à améliorer la résistance des structures sollicitées.
  • Technique de grimpe : L’apprentissage et la maîtrise des techniques de prise permettent de réduire la pression exercée sur les doigts.
  • Repos et récupération : Il est primordial d’accorder des périodes de repos pour éviter le surentraînement.
  • Taping des doigts en cas de douleurs ou de fragilité
  • Hydratation et nutrition adaptées pour la récupération des tissus


Quand consulter un spécialiste ?

Il est recommandé de consulter un médecin spécialiste en cas de douleur persistante, de gonflement important ou de limitation de la mobilité. Un diagnostic précoce permet de mettre en place un traitement adapté et d’éviter les complications à long terme.


Conclusion

Les pathologies de la main chez les grimpeurs sont fréquentes en raison des contraintes importantes imposées par cette discipline. Une bonne préparation, des techniques appropriées et une prise en charge précoce des blessures permettent de limiter les risques et de favoriser une pratique sécurisée de l’escalade. Les grimpeurs doivent rester attentifs aux signaux de leur corps pour préserver la santé de leurs mains.

par Charles Bijon 27 mars 2025
L'utilisation intensive des smartphones est devenue incontournable dans notre quotidien. Pourtant, la répétition de certains gestes et les postures prolongées peuvent entraîner des douleurs et des troubles musculo-squelettiques au niveau de la main et du poignet . Découvrez les pathologies les plus courantes associées à l’usage du smartphone, leurs causes, et les moyens de prévention pour protéger ses mains. Les pathologies de la main causées par l'utilisation du smartphone L’usage intensif du smartphone sollicite fortement les tendons , les nerfs et les articulations de la main et du poignet. Certaines pathologies peuvent apparaître avec le temps. La tendinite des fléchisseurs et extenseurs des doigts Les tendons fléchisseurs et extenseurs des doigts sont mis à rude épreuve lors de l’utilisation prolongée d’un smartphone. Le mouvement répétitif de taper sur l’écran ou de scroller peut provoquer une inflammation tendineuse. Cette douleur est souvent ressentie à la base des doigts ou sur la face dorsale de la main. La tendinite de De Quervain Il s'agit d'une inflammation de la gaine synoviale des tendons du pouce . Elle est fréquente chez les personnes qui utilisent intensément leur pouce pour envoyer des messages ou naviguer sur un écran tactile. Elle se manifeste par une douleur sur le côté du poignet, parfois accompagnée d'un gonflement. Le syndrome du canal carpien L’appui prolongé du poignet sur une surface dure ou une posture statique prolongée peut comprimer le nerf médian, situé à l’intérieur du poignet. Cela peut provoquer des fourmillements, des engourdissements et une perte de force dans les doigts. En savoir plus sur le syndrome du canal carpien . L'arthrose précoce du pouce (rhizarthrose) Bien que le smartphone ne soit pas directement responsable de l'arthrose, une utilisation excessive du pouce peut accélérer son usure articulaire, notamment au niveau de l’articulation trapézo-métacarpienne. Les causes des douleurs liées à l'utilisation du smartphone L'usage prolongé du smartphone sollicite de façon inhabituelle les structures de la main. Plusieurs mécanismes expliquent l'apparition des douleurs : Mouvements répétitifs : l'envoi de messages et le scrolling sollicitent de manière excessive les tendons. Postures prolongées : tenir son smartphone dans une position figée maintient les muscles en contraction statique, favorisant la fatigue musculaire. Mauvaise ergonomie : l'utilisation d'un smartphone trop grand ou trop lourd augmente les contraintes sur les articulations. Pression excessive sur le poignet : le fait de poser le poignet sur une surface dure peut comprimer les nerfs et affecter la circulation sanguine.
par Charles Bijon 12 mars 2025
La rhizarthrose , ou arthrose de la base du pouce , est une pathologie qui passe souvent inaperçue au début mais qui peut devenir invalidante avec le temps. Ce type d’arthrose affecte l’articulation trapézo-métacarpienne , située entre le premier métacarpien et l’os trapèze, impactant directement la mobilité et la force de la main. A quel moment faut-il s’inquiéter ? Quels sont les signes qui doivent alerter et quelles solutions existent pour limiter son évolution ? Comprendre la rhizarthrose : pourquoi cette articulation est-elle si vulnérable ? L’articulation trapézo-métacarpienne est sollicitée en permanence dans notre quotidien. Pincer, attraper un objet, tourner une clé, ouvrir une bouteille … toutes ces actions mobilisent le pouce et exercent des contraintes importantes sur l’articulation. Avec le temps, le cartilage s’use et la rhizarthrose s’installe. Cette pathologie touche davantage les femmes après 50 ans , mais peut également apparaître chez des personnes plus jeunes, notamment chez celles qui sollicitent énormément leurs mains dans un cadre professionnel (couturiers, coiffeurs, musiciens, artisans, etc.). Les premiers signes de la rhizarthrose La rhizarthrose s’installe progressivement et commence souvent par une simple gêne. Mais certains symptômes doivent alerter : Douleurs à la base du pouce : elles apparaissent d’abord lors de certains mouvements précis, puis deviennent plus fréquentes et surviennent même au repos. Perte de force : ouvrir un bocal, tenir un objet fermement ou simplement tourner une clé devient plus difficile. Raideur matinale : au réveil, l’articulation semble bloquée et met du temps à retrouver sa souplesse. Déformation du pouce : dans les formes avancées, le pouce peut prendre une position anormale, avec une bosse visible à la base.
par Charles Bijon 20 février 2025
L'épaule est l'une des articulations les plus mobiles du corps humain, mais cette mobilité peut la rendre vulnérable à des problèmes de stabilité. L'instabilité de l'épaule est une pathologie courante, particulièrement chez les personnes actives et les sportifs. Comprendre ses causes, ses symptômes et les options de traitement est essentiel pour une prise en charge efficace. Qu’est-ce que l'instabilité de l'épaule ? L’ instabilité de l’épaule correspond à un déplacement anormal ou une luxation partielle ou totale de la tête de l’humérus par rapport à la cavité glénoïde. Il est important de distinguer l’instabilité aiguë (on parle alors de premier épisode de luxation d’épaule) non abordé dans ce chapitre, de l’instabilité chronique (plus de deux épisodes de luxation). Cette instabilité peut se manifester de plusieurs manières : Véritables épisodes de luxations récidivantes avec nécessité de remettre l’épaule en place Sensation d'appréhension douloureuse ou de déboitement par des phénomènes de subluxation de l’épaule Les causes de l’instabilité chronique de l’épaule Il existe des différents type d’instabilité en fonction du sens de la luxation : Antérieure : D’origine traumatique. Il s’agit des instabilités les plus fréquentes, correspondant environ à 95 % des instabilités. Les luxations antérieures vont entraîner des lésions ligamentaires et du bourrelet glénoïdien antérieur, appelé lésion de Bankart. Il peut s’y associer des lésions de passages de la partie antérieure de la glène et de la partie postérieure de la tête humérale. Cette lésion osseuse de la partie postérieure de la tête humérale est appelée une encoche de Malgaigne. Postérieure : Ce type d’instabilité est beaucoup plus rare, correspondant environ à 5 % des cas. Les causes de cette instabilité sont plutôt en lien avec des accidents violents (accident de la voie publique, crise d’épilepsie voire électrisation. L’encoche osseuse dans l’humérus se situe en avant (encoche de Mc Laughlin). Les luxations postérieures vont entraîner des lésions ligamentaires et du bourrelet glénoïdien postérieur. Il peut s’y associer des lésions de passages de la partie postérieure de la tête humérale. L’instabilité peut survenir à la suite de différents facteurs : Traumatismes : Les traumatismes aigus peuvent provoquer des déchirures ligamentaires ou des lésions du bourrelet glénoïdal. Une première luxation traumatique augmente considérablement le risque de récurrence. Activités sportives intensives : Les sports sollicitant fortement l’épaule (tennis, natation, rugby) fragilisent l’articulation au fil du temps. Hyperlaxité ligamentaire : Cette condition génétique, présente chez certaines personnes, peut favoriser les instabilités articulaires. Déficit musculaire : Un déséquilibre musculaire, notamment une faiblesse des muscles de la coiffe des rotateurs, peut entraîner une perte de stabilité.
par Charles Bijon 24 janvier 2025
Le syndrome cubital, aussi appelé syndrome du canal cubital ou du nerf ulnaire au coude, est une pathologie causée par la compression ou l’irritation du nerf ulnaire à son passage au niveau du coude. Il s’agit du deuxième syndrome canalaire le plus fréquent après le syndrome du canal carpien. Comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements est essentiel pour une prise en charge adaptée.
par Charles Bijon 10 janvier 2025
La rhizarthrose est une forme d'arthrose qui affecte l'articulation trapézo-métacarpienne située à la base du pouce. Elle peut entraîner des douleurs importantes, une perte de mobilité et une diminution de la force de préhension. Dans les cas avancés où les traitements conservateurs ne sont plus efficaces, la pose d'une prothèse trapézo-métacarpienne constitue une solution chirurgicale.
par Charles Bijon 19 décembre 2024
L’ office surgery, ou chirurgie réalisée en cabinet, représente une avancée majeure dans la prise en charge de nombreuses pathologies. Cette méthode regroupe des interventions chirurgicales effectuées hors du cadre hospitalier traditionnel, dans des espaces spécialement aménagés et équipés pour répondre aux exigences médicales les plus strictes. Ces actes, souvent rapides et peu invasifs, offrent une alternative efficace et confortable pour les patients tout en garantissant des standards élevés de sécurité et de qualité des soins. L’office surgery s’impose comme une solution idéale pour traiter les affections de la main. Grâce à des équipements de pointe et des techniques modernes, cette approche allie rapidité, sécurité et confort, permettant une expérience patient nettement améliorée. Ce type d’environnement favorise non seulement une meilleure prise en charge mais réduit également l’impact psychologique et organisationnel lié à une hospitalisation classique.
par Charles Bijon 18 décembre 2024
Prévention des Plaies de Main pendant les Fêtes de Fin d’Année 🎄👐 Les fêtes de fin d’année sont une période festive, mais elles sont aussi marquées par une augmentation des accidents domestiques , notamment des blessures aux mains . Nous vous encourageons à redoubler de vigilance pour éviter ces blessures souvent évitables. Dans la paume de la main et les doigts, les artères, nerfs et tendons sont situés juste sous la surface de la peau. Ainsi, même une petite plaie peut entraîner des dommages graves avec des conséquences motrices ou sensitives importantes. Ce n’est pas la taille de la plaie qui détermine sa gravité, mais sa profondeur. Une blessure profonde peut atteindre un tendon ou une structure nerveuse sous-jacente, causant des séquelles durables. Par exemple, une rupture partielle d’un tendon peut passer inaperçue initialement, mais se compléter dans les jours suivants, rendant sa réparation bien plus complexe. En l'absence de prise en charge une infection, à type de phlegmon peut également se développer. Les principales causes de plaies pendant les fêtes : Ouverture des huîtres : Les couteaux à huîtres mal utilisés sont responsables de nombreuses blessures graves. Conseil : Utilisez un gant de protection ou un torchon épais pour maintenir les huîtres et manipulez le couteau avec précaution ou faites les ouvrir pour votre poissonnier. Feux d’artifice et pétards : Ces pratiques festives peuvent causer des brûlures ou des amputations partielles. Conseil : Respectez strictement les consignes de sécurité et ne manipulez jamais ces dispositifs si vous n’êtes pas formé. Objets tranchants et vaisselle cassée : La cuisine et les accidents de manipulation d’objets en verre sont des situations courantes. En cas de blessure : - Nettoyez immédiatement la plaie avec de l’eau et du savon. Appliquez une compresse propre et maintenez une légère pression pour arrêter le saignement. - Consultez rapidement notre centre si la blessure est profonde, si elle saigne abondamment ou si des corps étrangers (verre, métal, etc.) sont impliqués. Notre équipe spécialisée au Centre Chirurgical de la Main et de l'Epaule - Paris Ouest situé à La Garenne-Colombes est à votre disposition pour vous prendre en charge 7j/7 en cas d’accident même pendant les fêtes. Contactez-nous : 📍 Adresse : Hôpital privé La Montagne Lambert au 67, avenue Foch, 92250 à la Garenne Colombes 📞 Téléphone : 01 47 89 46 36 🌐 Site Web : www.ccmpo.fr Protégez vos mains et profitez pleinement des fêtes en toute sérénité ! Passez de merveilleuses fêtes de fin d’année ! 🎁✨
par Charles Bijon 6 décembre 2024
La maladie de Dupuytren est une pathologie fréquente de la main, marquée par un épaississement progressif du tissu sous-cutané de la paume, conduisant parfois à une rétraction des doigts. Bien que non douloureuse dans ses phases initiales, cette maladie peut altérer considérablement la fonction de la main. Découvrez les aspects génétiques et les facteurs de risque associés à cette pathologie, afin de mieux comprendre ses causes et ses mécanismes.
par Charles Bijon 26 novembre 2024
Nous sommes ravis de vous annoncer l’ouverture de notre nouveau Centre Médico-Chirurgical Paris Wagram, situé dans le 17ᵉ arrondissement de Paris, et entièrement dédié à la pratique de l’ Office Surgery. L’ Office Surgery consiste à réaliser certains actes chirurgicaux en cabinet médical, sous anesthésie locale, chez des patients sélectionnés. Cette méthode, largement répandue à l’étranger, reste encore peu développée en France. Toutefois, elle s’inscrit dans une tendance actuelle visant à offrir des soins plus économiques tout en garantissant la sécurité des patients.
par Charles Bijon 21 novembre 2024
Les douleurs au poignet sont fréquentes chez les pratiquants de padel et de tennis , des sports exigeants qui sollicitent fortement cette articulation. Ces douleurs, souvent liées à des gestes répétitifs ou à une mauvaise technique, peuvent être très gênantes et limiter la performance des sportifs.
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