La prévention des blessures au poignet pour les travailleurs de bureau

Charles Bijon • 29 octobre 2024

Les travailleurs de bureau sont particulièrement exposés aux troubles musculo-squelettiques (TMS) liés à l’utilisation prolongée de l’ordinateur. Parmi les zones du corps les plus touchées, le poignet est le premier touché en raison des mouvements répétitifs associés à la saisie au clavier et à l’utilisation de la souris. La prévention de ces blessures est essentielle pour éviter des douleurs chroniques, des pertes de productivité, voire des interventions chirurgicales dans les cas les plus graves


Comprendre les troubles musculo-squelettiques liés au travail de bureau

Les mouvements répétitifs et leurs effets

L’utilisation répétée des poignets pour taper sur le clavier ou manipuler une souris sollicite fortement les tendons et les nerfs qui traversent cette articulation. L’inflammation de ces structures peut entraîner des douleurs, des engourdissements, voire des limitations fonctionnelles comme le syndrome du canal carpien. Il est l’un des troubles les plus courants, se manifestant par des douleurs, des fourmillements dans les doigts et une faiblesse musculaire de la main.


Les causes des blessures au poignet

Les principales causes de blessures au poignet pour les travailleurs de bureau sont liées à plusieurs facteurs :

  • Posture inadaptée : Une mauvaise position du poignet, souvent en extension prolongée, peut créer des tensions excessives sur les tendons et les ligaments.
  • Mouvements répétitifs : Taper des centaines de fois par jour sur un clavier et manipuler la souris pendant de longues périodes sans pause augmentent le risque de microtraumatismes.
  • Manque de pauses : L’absence de pauses régulières pour détendre les muscles et les tendons aggrave les effets cumulés des mouvements répétitifs.


Adopter une posture ergonomique

Le bon positionnement des mains et des poignets

Pour réduire le risque de blessure au poignet, il est essentiel d’adopter une posture ergonomique adaptée. Voici quelques recommandations à suivre :

  • Alignement neutre : Les poignets doivent rester dans une position neutre, ni trop fléchis, ni trop étendus, lorsque vous tapez ou utilisez la souris. Idéalement, les avant-bras doivent être parallèles au sol, avec les poignets légèrement surélevés.
  • Soutien des avant-bras : Utiliser des repose-poignets ou des accoudoirs ajustés à la bonne hauteur permet de soutenir les bras et de réduire la pression exercée sur les poignets.
  • Clavier et souris adaptés : Opter pour un clavier ergonomique ou une souris verticale permet de diminuer la tension exercée sur les poignets et les tendons.


L’importance de la configuration de l’espace de travail

Une bonne configuration de l’espace de travail est cruciale pour prévenir les blessures. Voici quelques éléments à considérer :

  • Hauteur du bureau : Le bureau doit être ajusté de manière à ce que les coudes forment un angle de 90 degrés lorsque vous travaillez. Cela limite l’extension des poignets.
  • Placement de la souris : La souris doit être placée à proximité du clavier pour éviter des mouvements d’extension ou de torsion excessifs du poignet.


Les exercices de prévention des blessures

Étirements et renforcement musculaire

Faire des pauses régulières dans la journée pour réaliser des étirements des poignets et des avant-bras peut aider à prévenir les blessures. 

  • Étirement des fléchisseurs du poignet : Tendez un bras devant vous, paume vers le sol, et tirez doucement les doigts vers le haut avec l’autre main. Maintenez la position pendant 15 à 20 secondes. Répétez cet exercice plusieurs fois par jour.
  • Étirement des extenseurs du poignet : Tendez le bras devant vous, paume vers le haut, et tirez doucement les doigts vers le bas. Maintenez pendant 15 à 20 secondes. Cet exercice aide à détendre les muscles extenseurs qui sont souvent sollicités lors de l’utilisation de la souris.
  • Renforcement des poignets : Utiliser une petite balle souple ou un élastique pour renforcer les muscles des mains et des avant-bras peut également prévenir les blessures.


L’importance des pauses régulières

Outre les exercices, il est crucial d’intégrer des pauses régulières dans la journée de travail. La règle des « 20-20-20 » est souvent recommandée : toutes les 20 minutes, faites une pause de 20 secondes et regardez à une distance de 20 mètres. Cela permet de détendre les yeux, mais également de relâcher la tension accumulée dans les poignets et les bras.


Quand consulter un spécialiste ?

Malgré une bonne ergonomie et des exercices réguliers, il est possible de ressentir des douleurs persistantes au poignet. Si les symptômes ne disparaissent pas après quelques semaines, il est important de consulter le Dr Charles Bijon pour un diagnostic précis. Il pourra pourra évaluer les causes de la douleur et proposer des solutions adaptées, qu’il s’agisse d’un traitement conservateur (attelle, rééducation) ou, dans les cas les plus avancés, d’une intervention chirurgicale.


Conclusion

La prévention des blessures au poignet chez les travailleurs de bureau repose sur l’adoption de bonnes pratiques ergonomiques, la réalisation d’exercices réguliers et la prise de pauses pour détendre les muscles. En restant vigilant et en prenant des mesures préventives, il est possible de réduire considérablement les risques de troubles musculo-squelettiques liés au travail informatique. Si les douleurs persistent, prenez rendez-vous avec le Dr Charles Bijon. 


par Charles Bijon 24 avril 2025
La pratique de la musculation sollicite intensément les structures de la main et du poignet . Ces articulations sont impliquées dans presque tous les exercices de renforcement musculaire, du développé couché au soulevé de terre, en passant par les tractions et les exercices avec haltères. Mal exécutés ou répétés sans précaution, ces mouvements peuvent être à l'origine de pathologies parfois invalidantes. Découvrez les blessures les plus fréquentes de la main et du poignet en musculation, apprenez à identifier les gestes à risque, les erreurs à éviter et les solutions efficaces pour prévenir ou traiter ces pathologies. Les blessures les plus courantes Tendinopathies des fléchisseurs et extenseurs L'utilisation répétée et intense des poignets dans certains exercices (curl, tirage, dips) peut entraîner une inflammation des tendons fléchisseurs ou extenseurs des doigts et du poignet. Ces douleurs sont souvent situées sur la face palmaire ou dorsale du poignet, et peuvent apparaître progressivement. Syndrome du canal carpien Le canal carpien est un espace anatomique par lequel passe le nerf médian. Lors de sollicitations prolongées ou de positions prolongées en flexion ou extension du poignet, ce nerf peut être comprimé, provoquant des fourmillements, engourdissements et douleurs dans les trois premiers doigts de la main. Ténosynovite de De Quervain Cette pathologie correspond à une inflammation de la gaine synoviale entourant les tendons du pouce. Elle est fréquente chez les pratiquants utilisant beaucoup les poignets lors de charges lourdes ou d'exercices de tirage. Entorses et microtraumatismes articulaires Certains exercices mal réalisés ou effectués sans maîtrise (pompes sur poignets en hyperextension, kettlebell mal placée, drop set sans contrôle) peuvent entraîner des entorses ou des lésions ligamentaires au niveau des articulations métacarpo-phalangiennes ou du poignet. Fractures de stress Bien que rares, elles peuvent tout de même survenir chez les pratiquants intensifs, notamment en cas de technique inadaptée sur des charges très lourdes, ou en cas de défaut de récupération.
par Charles Bijon 10 avril 2025
L’ arthrose du coude est une affection articulaire dégénérative qui se manifeste par une usure progressive du cartilage recouvrant les surfaces osseuses de l’articulation huméro-ulnaire. Bien que cette articulation soit moins fréquemment atteinte que la hanche ou le genou, l’arthrose du coude peut devenir invalidante lorsqu’elle évolue, en particulier chez les personnes exposées à des gestes répétitifs ou à des traumatismes répétés. Elle touche aussi bien les sportifs que certaines professions manuelles ou les patients ayant un antécédent de traumatisme.
par Charles Bijon 27 mars 2025
L'utilisation intensive des smartphones est devenue incontournable dans notre quotidien. Pourtant, la répétition de certains gestes et les postures prolongées peuvent entraîner des douleurs et des troubles musculo-squelettiques au niveau de la main et du poignet . Découvrez les pathologies les plus courantes associées à l’usage du smartphone, leurs causes, et les moyens de prévention pour protéger ses mains. Les pathologies de la main causées par l'utilisation du smartphone L’usage intensif du smartphone sollicite fortement les tendons , les nerfs et les articulations de la main et du poignet. Certaines pathologies peuvent apparaître avec le temps. La tendinite des fléchisseurs et extenseurs des doigts Les tendons fléchisseurs et extenseurs des doigts sont mis à rude épreuve lors de l’utilisation prolongée d’un smartphone. Le mouvement répétitif de taper sur l’écran ou de scroller peut provoquer une inflammation tendineuse. Cette douleur est souvent ressentie à la base des doigts ou sur la face dorsale de la main. La tendinite de De Quervain Il s'agit d'une inflammation de la gaine synoviale des tendons du pouce . Elle est fréquente chez les personnes qui utilisent intensément leur pouce pour envoyer des messages ou naviguer sur un écran tactile. Elle se manifeste par une douleur sur le côté du poignet, parfois accompagnée d'un gonflement. Le syndrome du canal carpien L’appui prolongé du poignet sur une surface dure ou une posture statique prolongée peut comprimer le nerf médian, situé à l’intérieur du poignet. Cela peut provoquer des fourmillements, des engourdissements et une perte de force dans les doigts. En savoir plus sur le syndrome du canal carpien . L'arthrose précoce du pouce (rhizarthrose) Bien que le smartphone ne soit pas directement responsable de l'arthrose, une utilisation excessive du pouce peut accélérer son usure articulaire, notamment au niveau de l’articulation trapézo-métacarpienne. Les causes des douleurs liées à l'utilisation du smartphone L'usage prolongé du smartphone sollicite de façon inhabituelle les structures de la main. Plusieurs mécanismes expliquent l'apparition des douleurs : Mouvements répétitifs : l'envoi de messages et le scrolling sollicitent de manière excessive les tendons. Postures prolongées : tenir son smartphone dans une position figée maintient les muscles en contraction statique, favorisant la fatigue musculaire. Mauvaise ergonomie : l'utilisation d'un smartphone trop grand ou trop lourd augmente les contraintes sur les articulations. Pression excessive sur le poignet : le fait de poser le poignet sur une surface dure peut comprimer les nerfs et affecter la circulation sanguine.
par Charles Bijon 12 mars 2025
La rhizarthrose , ou arthrose de la base du pouce , est une pathologie qui passe souvent inaperçue au début mais qui peut devenir invalidante avec le temps. Ce type d’arthrose affecte l’articulation trapézo-métacarpienne , située entre le premier métacarpien et l’os trapèze, impactant directement la mobilité et la force de la main. A quel moment faut-il s’inquiéter ? Quels sont les signes qui doivent alerter et quelles solutions existent pour limiter son évolution ? Comprendre la rhizarthrose : pourquoi cette articulation est-elle si vulnérable ? L’articulation trapézo-métacarpienne est sollicitée en permanence dans notre quotidien. Pincer, attraper un objet, tourner une clé, ouvrir une bouteille … toutes ces actions mobilisent le pouce et exercent des contraintes importantes sur l’articulation. Avec le temps, le cartilage s’use et la rhizarthrose s’installe. Cette pathologie touche davantage les femmes après 50 ans , mais peut également apparaître chez des personnes plus jeunes, notamment chez celles qui sollicitent énormément leurs mains dans un cadre professionnel (couturiers, coiffeurs, musiciens, artisans, etc.). Les premiers signes de la rhizarthrose La rhizarthrose s’installe progressivement et commence souvent par une simple gêne. Mais certains symptômes doivent alerter : Douleurs à la base du pouce : elles apparaissent d’abord lors de certains mouvements précis, puis deviennent plus fréquentes et surviennent même au repos. Perte de force : ouvrir un bocal, tenir un objet fermement ou simplement tourner une clé devient plus difficile. Raideur matinale : au réveil, l’articulation semble bloquée et met du temps à retrouver sa souplesse. Déformation du pouce : dans les formes avancées, le pouce peut prendre une position anormale, avec une bosse visible à la base.
par Charles Bijon 28 février 2025
L’escalade est une discipline qui sollicite intensément les muscles, les tendons et les articulations des mains. Cette activité peut provoquer diverses pathologies, en particulier chez les pratiquants réguliers ou les sportifs de haut niveau. Il est essentiel de connaître les principaux troubles, leurs causes, ainsi que les moyens de prévention et de traitement. Anatomie des tendons fléchisseurs de la main Les tendons fléchisseurs des doigts proviennent des muscles fléchisseurs situés dans l'avant-bras. Ils traversent le poignet via le canal carpien pour atteindre les doigts. Ils sont au nombre de deux pour les doigts longs et unique pour le pouce. Les tendons traversent le canal carpien pour ensuite se répartir sur les doigts. Ils cheminent alors dans le canal digital formés par les poulies digitales. Tendon fléchisseur Fléchisseur superficiel des doigts (FSD) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne proximale (IPP) et la métacarpo-phalangienne (MCP). Fléchisseur profond des doigts (FPD) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne distale (IPD), l’IPP et la MCP. Long fléchisseur du pouce - LFP) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne du pouce. Les poulies digitales Les tendons fléchisseurs sont maintenus contre les phalanges et les articulations par un système de poulies fibreuses qui optimisent leur fonction et préviennent les phénomènes de "corde d’arc". On distingues les poulies annulaires dont les plus importantes sont les poulies A2 et A4, des poulies cruciformes dont la fonction est moins importante. Rappel des différents types de préhension utilisées en escalade La préhension ouverte (open grip) Dans ce type de préhension, les articulations des doigts longs sont en flexion plus ou moins marquées. 3 ou 4 doigts sont généralement utilisés. Le pouce ne joue pas de rôle dans cette prise. Il existe différentes variantes en fonction du type de prise de roche à saisir.
par Charles Bijon 20 février 2025
L'épaule est l'une des articulations les plus mobiles du corps humain, mais cette mobilité peut la rendre vulnérable à des problèmes de stabilité. L'instabilité de l'épaule est une pathologie courante, particulièrement chez les personnes actives et les sportifs. Comprendre ses causes, ses symptômes et les options de traitement est essentiel pour une prise en charge efficace. Qu’est-ce que l'instabilité de l'épaule ? L’ instabilité de l’épaule correspond à un déplacement anormal ou une luxation partielle ou totale de la tête de l’humérus par rapport à la cavité glénoïde. Il est important de distinguer l’instabilité aiguë (on parle alors de premier épisode de luxation d’épaule) non abordé dans ce chapitre, de l’instabilité chronique (plus de deux épisodes de luxation). Cette instabilité peut se manifester de plusieurs manières : Véritables épisodes de luxations récidivantes avec nécessité de remettre l’épaule en place Sensation d'appréhension douloureuse ou de déboitement par des phénomènes de subluxation de l’épaule Les causes de l’instabilité chronique de l’épaule Il existe des différents type d’instabilité en fonction du sens de la luxation : Antérieure : D’origine traumatique. Il s’agit des instabilités les plus fréquentes, correspondant environ à 95 % des instabilités. Les luxations antérieures vont entraîner des lésions ligamentaires et du bourrelet glénoïdien antérieur, appelé lésion de Bankart. Il peut s’y associer des lésions de passages de la partie antérieure de la glène et de la partie postérieure de la tête humérale. Cette lésion osseuse de la partie postérieure de la tête humérale est appelée une encoche de Malgaigne. Postérieure : Ce type d’instabilité est beaucoup plus rare, correspondant environ à 5 % des cas. Les causes de cette instabilité sont plutôt en lien avec des accidents violents (accident de la voie publique, crise d’épilepsie voire électrisation. L’encoche osseuse dans l’humérus se situe en avant (encoche de Mc Laughlin). Les luxations postérieures vont entraîner des lésions ligamentaires et du bourrelet glénoïdien postérieur. Il peut s’y associer des lésions de passages de la partie postérieure de la tête humérale. L’instabilité peut survenir à la suite de différents facteurs : Traumatismes : Les traumatismes aigus peuvent provoquer des déchirures ligamentaires ou des lésions du bourrelet glénoïdal. Une première luxation traumatique augmente considérablement le risque de récurrence. Activités sportives intensives : Les sports sollicitant fortement l’épaule (tennis, natation, rugby) fragilisent l’articulation au fil du temps. Hyperlaxité ligamentaire : Cette condition génétique, présente chez certaines personnes, peut favoriser les instabilités articulaires. Déficit musculaire : Un déséquilibre musculaire, notamment une faiblesse des muscles de la coiffe des rotateurs, peut entraîner une perte de stabilité.
par Charles Bijon 24 janvier 2025
Le syndrome cubital, aussi appelé syndrome du canal cubital ou du nerf ulnaire au coude, est une pathologie causée par la compression ou l’irritation du nerf ulnaire à son passage au niveau du coude. Il s’agit du deuxième syndrome canalaire le plus fréquent après le syndrome du canal carpien. Comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements est essentiel pour une prise en charge adaptée.
par Charles Bijon 10 janvier 2025
La rhizarthrose est une forme d'arthrose qui affecte l'articulation trapézo-métacarpienne située à la base du pouce. Elle peut entraîner des douleurs importantes, une perte de mobilité et une diminution de la force de préhension. Dans les cas avancés où les traitements conservateurs ne sont plus efficaces, la pose d'une prothèse trapézo-métacarpienne constitue une solution chirurgicale.
par Charles Bijon 19 décembre 2024
L’ office surgery, ou chirurgie réalisée en cabinet, représente une avancée majeure dans la prise en charge de nombreuses pathologies. Cette méthode regroupe des interventions chirurgicales effectuées hors du cadre hospitalier traditionnel, dans des espaces spécialement aménagés et équipés pour répondre aux exigences médicales les plus strictes. Ces actes, souvent rapides et peu invasifs, offrent une alternative efficace et confortable pour les patients tout en garantissant des standards élevés de sécurité et de qualité des soins. L’office surgery s’impose comme une solution idéale pour traiter les affections de la main. Grâce à des équipements de pointe et des techniques modernes, cette approche allie rapidité, sécurité et confort, permettant une expérience patient nettement améliorée. Ce type d’environnement favorise non seulement une meilleure prise en charge mais réduit également l’impact psychologique et organisationnel lié à une hospitalisation classique.
par Charles Bijon 18 décembre 2024
Prévention des Plaies de Main pendant les Fêtes de Fin d’Année 🎄👐 Les fêtes de fin d’année sont une période festive, mais elles sont aussi marquées par une augmentation des accidents domestiques , notamment des blessures aux mains . Nous vous encourageons à redoubler de vigilance pour éviter ces blessures souvent évitables. Dans la paume de la main et les doigts, les artères, nerfs et tendons sont situés juste sous la surface de la peau. Ainsi, même une petite plaie peut entraîner des dommages graves avec des conséquences motrices ou sensitives importantes. Ce n’est pas la taille de la plaie qui détermine sa gravité, mais sa profondeur. Une blessure profonde peut atteindre un tendon ou une structure nerveuse sous-jacente, causant des séquelles durables. Par exemple, une rupture partielle d’un tendon peut passer inaperçue initialement, mais se compléter dans les jours suivants, rendant sa réparation bien plus complexe. En l'absence de prise en charge une infection, à type de phlegmon peut également se développer. Les principales causes de plaies pendant les fêtes : Ouverture des huîtres : Les couteaux à huîtres mal utilisés sont responsables de nombreuses blessures graves. Conseil : Utilisez un gant de protection ou un torchon épais pour maintenir les huîtres et manipulez le couteau avec précaution ou faites les ouvrir pour votre poissonnier. Feux d’artifice et pétards : Ces pratiques festives peuvent causer des brûlures ou des amputations partielles. Conseil : Respectez strictement les consignes de sécurité et ne manipulez jamais ces dispositifs si vous n’êtes pas formé. Objets tranchants et vaisselle cassée : La cuisine et les accidents de manipulation d’objets en verre sont des situations courantes. En cas de blessure : - Nettoyez immédiatement la plaie avec de l’eau et du savon. Appliquez une compresse propre et maintenez une légère pression pour arrêter le saignement. - Consultez rapidement notre centre si la blessure est profonde, si elle saigne abondamment ou si des corps étrangers (verre, métal, etc.) sont impliqués. Notre équipe spécialisée au Centre Chirurgical de la Main et de l'Epaule - Paris Ouest situé à La Garenne-Colombes est à votre disposition pour vous prendre en charge 7j/7 en cas d’accident même pendant les fêtes. Contactez-nous : 📍 Adresse : Hôpital privé La Montagne Lambert au 67, avenue Foch, 92250 à la Garenne Colombes 📞 Téléphone : 01 47 89 46 36 🌐 Site Web : www.ccmpo.fr Protégez vos mains et profitez pleinement des fêtes en toute sérénité ! Passez de merveilleuses fêtes de fin d’année ! 🎁✨
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