Les traitements actuels de la rhizarthrose

21 mars 2024

La rhizarthrose, communément connue sous le nom d'arthrose du pouce, est une affection dégénérative touchant l'articulation à la base du pouce. Cette condition peut entraîner douleur, raideur et une diminution significative de la fonctionnalité de la main, affectant ainsi la qualité de vie des patients. Cet article vise à éclairer sur les traitements actuels disponibles pour la rhizarthrose, en s'appuyant sur les connaissances médicales les plus récentes et les pratiques cliniques dans le domaine de la chirurgie orthopédique.

Comprendre la rhizarthrose

La rhizarthrose se caractérise par l'usure du cartilage de l'articulation trapézo-métacarpienne, située à la base du pouce. Elle résulte de plusieurs causes comme l’âge, l'hyper sollicitation du pouce, des traumatismes, l’hérédité ou certaines maladies rhumatismales. L’incidence de la rhizarthrose risque de s’accroître dans les années à venir avec le pianotage sur les claviers de plus en plus intense dès le plus jeune âge. Cette usure conduit à une inflammation, à la douleur, et à une mobilité réduite, rendant difficiles les gestes quotidiens comme saisir ou tourner une clé. 

L'évolution de cette pathologie est souvent progressive, nécessitant une prise en charge adaptée pour en limiter les symptômes et préserver au maximum la fonction de la main. L’incidence de la rhizarthrose risque de s’accroître avec le pianotage sur les claviers de plus en plus intense dès le plus jeune âge. 


Traitements conservateurs

Orthèses et immobilisation

Dans les stades initiaux de la rhizarthrose, le traitement peut être conservateur. L'utilisation d'orthèses visant à immobiliser l'articulation peut aider à soulager la douleur et à limiter l'aggravation de l'usure du cartilage. Ces dispositifs sur mesure permettent de maintenir le pouce dans une position optimale, réduisant ainsi la sollicitation de l'articulation douloureuse.

Médication et injections

La gestion de la douleur peut également s'effectuer par des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou des infiltrations de corticoïdes. Ces traitements visent à réduire l'inflammation et à offrir un soulagement temporaire. Dans certains cas, des injections d'acide hyaluronique peuvent être proposées pour améliorer la lubrification de l'articulation et réduire la friction.

Traitements chirurgicaux

Lorsque la douleur devient insupportable et que la fonction de la main est significativement réduite, la chirurgie peut être envisagée. Plusieurs options chirurgicales sont disponibles, choisies en fonction du stade de la maladie et des besoins spécifiques du patient.

Arthroplastie ou prothèse trapézo-métacarpienne

L'arthroplastie, qui est la technique de premier choix actuellement, consiste à remplacer l'articulation arthrosique par une prothèse, dans le but de restaurer la mobilité, de réduire la douleur et de récupérer en force


C’est au début des années 1970, que Jean-Yves de la Caffinière a le premier l’idée d’implanter une prothèse totale trapézo-métacarpienne. C’est par la conception d’implants sphériques, modulaires et sans ciment que des résultats encourageants à moyen et long terme ont été obtenus mais la réelle révolution s’est faite par l’arrivée de la cupule à double mobilité qui apporte une solution aux luxations précoces. Ce concept initialement développé au niveau de la hanche a pour objectif d’ éviter les luxations sans réduire l’arc de mobilité qui est au contraire augmenté. Les résultats confirment l’efficacité attendue sur la stabilité de la prothèse avec un taux de survie supérieur à 10 ans. Le diagno


Une prothèse trapézo-métacarpienne se compose habituellement d’une cupule conique ou sphérique mise en place dans le trapèze. Elle s’articule avec une pièce métacarpienne qui se compose d’une tige, d’un col et d’un revêtement en polyéthylène qui bouge au niveau la tête et au niveau de la cupule (double mobilité). Les différents éléments sont habituellement en titane ou en acier inoxydable fixés dans l’os sans ciment. 

L’intervention se déroule habituellement sous anesthésie locorégionale et dure environ 1 heure en ambulatoire. Une attelle ou orthèse est mise en place pour une durée de 15 jours dans les suites post-opératoires et la rééducation est débutée à la suite de ce délai. 

Les résultats de la prothèse de trapézo-métacarpienne sont le plus souvent excellents avec une récupération d’un pouce fonctionnel et indolore au bout de 3 mois. 


Comme toute prothèse, il existe un risque de complication mécanique à type de descellement des implants ou de luxations. Les infections sont heureusement rares.

La trapézectomie 

La trapézectomie consiste à retirer le trapèze qui est l’os situé à la base du pouce. S’y associe le plus souvent une ligamentoplastie avec interposition d’un greffon tendineux au sein de la loge de la trapézectomie.


Avant l’arrivée des prothèses, il s’agissait de la technique de choix de la rhizarthrose résistante au traitement médical. Toutefois, les suites étant souvent plus longues et les résultats moins bons que les prothèses, l’indication de la trapézectomie tend désormais à se limiter aux situations où la mise en place d’une prothèse est impossible (hauteur du trapèze insuffisante pour accueillir un implant trapézoïdien, une atteinte importante péri-trapézienne intéressant l’articulation trapézométacarpienne et scapho-trapézo-trapézoïdienne (STT) et chez les travailleurs manuels).


L’intervention se déroule habituellement sous anesthésie locorégionale et dure environ 1 heure en ambulatoire. Une attelle ou orthèse est mise en place pour une durée de 4 à 6 semaines dans les suites post-opératoires. 

Le résultat définitif n’est généralement acquis qu’au bout de 6 mois environ.

Arthrodèse

L'arthrodèse, ou fusion articulaire, est une autre option chirurgicale, consistant à fusionner les os de l'articulation pour éliminer le mouvement et ainsi la douleur. Cette intervention n’est que très rarement proposée.


Conclusion

La prise en charge de la rhizarthrose nécessite une approche personnalisée, adaptée au stade de la maladie et aux besoins spécifiques de chaque patient. Les traitements conservateurs peuvent offrir un soulagement significatif dans les premiers stades, tandis que les options chirurgicales sont envisagées pour les cas plus avancés ou lorsque la douleur et la perte de fonctionnalité deviennent critiques. Il est essentiel de discuter avec un chirurgien orthopédique spécialisé pour évaluer les différentes options de traitement et choisir la meilleure stratégie pour maintenir une qualité de vie optimale.

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par Charles Bijon 24 avril 2025
La pratique de la musculation sollicite intensément les structures de la main et du poignet . Ces articulations sont impliquées dans presque tous les exercices de renforcement musculaire, du développé couché au soulevé de terre, en passant par les tractions et les exercices avec haltères. Mal exécutés ou répétés sans précaution, ces mouvements peuvent être à l'origine de pathologies parfois invalidantes. Découvrez les blessures les plus fréquentes de la main et du poignet en musculation, apprenez à identifier les gestes à risque, les erreurs à éviter et les solutions efficaces pour prévenir ou traiter ces pathologies. Les blessures les plus courantes Tendinopathies des fléchisseurs et extenseurs L'utilisation répétée et intense des poignets dans certains exercices (curl, tirage, dips) peut entraîner une inflammation des tendons fléchisseurs ou extenseurs des doigts et du poignet. Ces douleurs sont souvent situées sur la face palmaire ou dorsale du poignet, et peuvent apparaître progressivement. Syndrome du canal carpien Le canal carpien est un espace anatomique par lequel passe le nerf médian. Lors de sollicitations prolongées ou de positions prolongées en flexion ou extension du poignet, ce nerf peut être comprimé, provoquant des fourmillements, engourdissements et douleurs dans les trois premiers doigts de la main. Ténosynovite de De Quervain Cette pathologie correspond à une inflammation de la gaine synoviale entourant les tendons du pouce. Elle est fréquente chez les pratiquants utilisant beaucoup les poignets lors de charges lourdes ou d'exercices de tirage. Entorses et microtraumatismes articulaires Certains exercices mal réalisés ou effectués sans maîtrise (pompes sur poignets en hyperextension, kettlebell mal placée, drop set sans contrôle) peuvent entraîner des entorses ou des lésions ligamentaires au niveau des articulations métacarpo-phalangiennes ou du poignet. Fractures de stress Bien que rares, elles peuvent tout de même survenir chez les pratiquants intensifs, notamment en cas de technique inadaptée sur des charges très lourdes, ou en cas de défaut de récupération.
par Charles Bijon 10 avril 2025
L’ arthrose du coude est une affection articulaire dégénérative qui se manifeste par une usure progressive du cartilage recouvrant les surfaces osseuses de l’articulation huméro-ulnaire. Bien que cette articulation soit moins fréquemment atteinte que la hanche ou le genou, l’arthrose du coude peut devenir invalidante lorsqu’elle évolue, en particulier chez les personnes exposées à des gestes répétitifs ou à des traumatismes répétés. Elle touche aussi bien les sportifs que certaines professions manuelles ou les patients ayant un antécédent de traumatisme.
par Charles Bijon 27 mars 2025
L'utilisation intensive des smartphones est devenue incontournable dans notre quotidien. Pourtant, la répétition de certains gestes et les postures prolongées peuvent entraîner des douleurs et des troubles musculo-squelettiques au niveau de la main et du poignet . Découvrez les pathologies les plus courantes associées à l’usage du smartphone, leurs causes, et les moyens de prévention pour protéger ses mains. Les pathologies de la main causées par l'utilisation du smartphone L’usage intensif du smartphone sollicite fortement les tendons , les nerfs et les articulations de la main et du poignet. Certaines pathologies peuvent apparaître avec le temps. La tendinite des fléchisseurs et extenseurs des doigts Les tendons fléchisseurs et extenseurs des doigts sont mis à rude épreuve lors de l’utilisation prolongée d’un smartphone. Le mouvement répétitif de taper sur l’écran ou de scroller peut provoquer une inflammation tendineuse. Cette douleur est souvent ressentie à la base des doigts ou sur la face dorsale de la main. La tendinite de De Quervain Il s'agit d'une inflammation de la gaine synoviale des tendons du pouce . Elle est fréquente chez les personnes qui utilisent intensément leur pouce pour envoyer des messages ou naviguer sur un écran tactile. Elle se manifeste par une douleur sur le côté du poignet, parfois accompagnée d'un gonflement. Le syndrome du canal carpien L’appui prolongé du poignet sur une surface dure ou une posture statique prolongée peut comprimer le nerf médian, situé à l’intérieur du poignet. Cela peut provoquer des fourmillements, des engourdissements et une perte de force dans les doigts. En savoir plus sur le syndrome du canal carpien . L'arthrose précoce du pouce (rhizarthrose) Bien que le smartphone ne soit pas directement responsable de l'arthrose, une utilisation excessive du pouce peut accélérer son usure articulaire, notamment au niveau de l’articulation trapézo-métacarpienne. Les causes des douleurs liées à l'utilisation du smartphone L'usage prolongé du smartphone sollicite de façon inhabituelle les structures de la main. Plusieurs mécanismes expliquent l'apparition des douleurs : Mouvements répétitifs : l'envoi de messages et le scrolling sollicitent de manière excessive les tendons. Postures prolongées : tenir son smartphone dans une position figée maintient les muscles en contraction statique, favorisant la fatigue musculaire. Mauvaise ergonomie : l'utilisation d'un smartphone trop grand ou trop lourd augmente les contraintes sur les articulations. Pression excessive sur le poignet : le fait de poser le poignet sur une surface dure peut comprimer les nerfs et affecter la circulation sanguine.
par Charles Bijon 12 mars 2025
La rhizarthrose , ou arthrose de la base du pouce , est une pathologie qui passe souvent inaperçue au début mais qui peut devenir invalidante avec le temps. Ce type d’arthrose affecte l’articulation trapézo-métacarpienne , située entre le premier métacarpien et l’os trapèze, impactant directement la mobilité et la force de la main. A quel moment faut-il s’inquiéter ? Quels sont les signes qui doivent alerter et quelles solutions existent pour limiter son évolution ? Comprendre la rhizarthrose : pourquoi cette articulation est-elle si vulnérable ? L’articulation trapézo-métacarpienne est sollicitée en permanence dans notre quotidien. Pincer, attraper un objet, tourner une clé, ouvrir une bouteille … toutes ces actions mobilisent le pouce et exercent des contraintes importantes sur l’articulation. Avec le temps, le cartilage s’use et la rhizarthrose s’installe. Cette pathologie touche davantage les femmes après 50 ans , mais peut également apparaître chez des personnes plus jeunes, notamment chez celles qui sollicitent énormément leurs mains dans un cadre professionnel (couturiers, coiffeurs, musiciens, artisans, etc.). Les premiers signes de la rhizarthrose La rhizarthrose s’installe progressivement et commence souvent par une simple gêne. Mais certains symptômes doivent alerter : Douleurs à la base du pouce : elles apparaissent d’abord lors de certains mouvements précis, puis deviennent plus fréquentes et surviennent même au repos. Perte de force : ouvrir un bocal, tenir un objet fermement ou simplement tourner une clé devient plus difficile. Raideur matinale : au réveil, l’articulation semble bloquée et met du temps à retrouver sa souplesse. Déformation du pouce : dans les formes avancées, le pouce peut prendre une position anormale, avec une bosse visible à la base.
par Charles Bijon 28 février 2025
L’escalade est une discipline qui sollicite intensément les muscles, les tendons et les articulations des mains. Cette activité peut provoquer diverses pathologies, en particulier chez les pratiquants réguliers ou les sportifs de haut niveau. Il est essentiel de connaître les principaux troubles, leurs causes, ainsi que les moyens de prévention et de traitement. Anatomie des tendons fléchisseurs de la main Les tendons fléchisseurs des doigts proviennent des muscles fléchisseurs situés dans l'avant-bras. Ils traversent le poignet via le canal carpien pour atteindre les doigts. Ils sont au nombre de deux pour les doigts longs et unique pour le pouce. Les tendons traversent le canal carpien pour ensuite se répartir sur les doigts. Ils cheminent alors dans le canal digital formés par les poulies digitales. Tendon fléchisseur Fléchisseur superficiel des doigts (FSD) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne proximale (IPP) et la métacarpo-phalangienne (MCP). Fléchisseur profond des doigts (FPD) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne distale (IPD), l’IPP et la MCP. Long fléchisseur du pouce - LFP) dont la fonction est de fléchir l’articulation interphalangienne du pouce. Les poulies digitales Les tendons fléchisseurs sont maintenus contre les phalanges et les articulations par un système de poulies fibreuses qui optimisent leur fonction et préviennent les phénomènes de "corde d’arc". On distingues les poulies annulaires dont les plus importantes sont les poulies A2 et A4, des poulies cruciformes dont la fonction est moins importante. Rappel des différents types de préhension utilisées en escalade La préhension ouverte (open grip) Dans ce type de préhension, les articulations des doigts longs sont en flexion plus ou moins marquées. 3 ou 4 doigts sont généralement utilisés. Le pouce ne joue pas de rôle dans cette prise. Il existe différentes variantes en fonction du type de prise de roche à saisir.
par Charles Bijon 20 février 2025
L'épaule est l'une des articulations les plus mobiles du corps humain, mais cette mobilité peut la rendre vulnérable à des problèmes de stabilité. L'instabilité de l'épaule est une pathologie courante, particulièrement chez les personnes actives et les sportifs. Comprendre ses causes, ses symptômes et les options de traitement est essentiel pour une prise en charge efficace. Qu’est-ce que l'instabilité de l'épaule ? L’ instabilité de l’épaule correspond à un déplacement anormal ou une luxation partielle ou totale de la tête de l’humérus par rapport à la cavité glénoïde. Il est important de distinguer l’instabilité aiguë (on parle alors de premier épisode de luxation d’épaule) non abordé dans ce chapitre, de l’instabilité chronique (plus de deux épisodes de luxation). Cette instabilité peut se manifester de plusieurs manières : Véritables épisodes de luxations récidivantes avec nécessité de remettre l’épaule en place Sensation d'appréhension douloureuse ou de déboitement par des phénomènes de subluxation de l’épaule Les causes de l’instabilité chronique de l’épaule Il existe des différents type d’instabilité en fonction du sens de la luxation : Antérieure : D’origine traumatique. Il s’agit des instabilités les plus fréquentes, correspondant environ à 95 % des instabilités. Les luxations antérieures vont entraîner des lésions ligamentaires et du bourrelet glénoïdien antérieur, appelé lésion de Bankart. Il peut s’y associer des lésions de passages de la partie antérieure de la glène et de la partie postérieure de la tête humérale. Cette lésion osseuse de la partie postérieure de la tête humérale est appelée une encoche de Malgaigne. Postérieure : Ce type d’instabilité est beaucoup plus rare, correspondant environ à 5 % des cas. Les causes de cette instabilité sont plutôt en lien avec des accidents violents (accident de la voie publique, crise d’épilepsie voire électrisation. L’encoche osseuse dans l’humérus se situe en avant (encoche de Mc Laughlin). Les luxations postérieures vont entraîner des lésions ligamentaires et du bourrelet glénoïdien postérieur. Il peut s’y associer des lésions de passages de la partie postérieure de la tête humérale. L’instabilité peut survenir à la suite de différents facteurs : Traumatismes : Les traumatismes aigus peuvent provoquer des déchirures ligamentaires ou des lésions du bourrelet glénoïdal. Une première luxation traumatique augmente considérablement le risque de récurrence. Activités sportives intensives : Les sports sollicitant fortement l’épaule (tennis, natation, rugby) fragilisent l’articulation au fil du temps. Hyperlaxité ligamentaire : Cette condition génétique, présente chez certaines personnes, peut favoriser les instabilités articulaires. Déficit musculaire : Un déséquilibre musculaire, notamment une faiblesse des muscles de la coiffe des rotateurs, peut entraîner une perte de stabilité.
par Charles Bijon 24 janvier 2025
Le syndrome cubital, aussi appelé syndrome du canal cubital ou du nerf ulnaire au coude, est une pathologie causée par la compression ou l’irritation du nerf ulnaire à son passage au niveau du coude. Il s’agit du deuxième syndrome canalaire le plus fréquent après le syndrome du canal carpien. Comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements est essentiel pour une prise en charge adaptée.
par Charles Bijon 10 janvier 2025
La rhizarthrose est une forme d'arthrose qui affecte l'articulation trapézo-métacarpienne située à la base du pouce. Elle peut entraîner des douleurs importantes, une perte de mobilité et une diminution de la force de préhension. Dans les cas avancés où les traitements conservateurs ne sont plus efficaces, la pose d'une prothèse trapézo-métacarpienne constitue une solution chirurgicale.
par Charles Bijon 19 décembre 2024
L’ office surgery, ou chirurgie réalisée en cabinet, représente une avancée majeure dans la prise en charge de nombreuses pathologies. Cette méthode regroupe des interventions chirurgicales effectuées hors du cadre hospitalier traditionnel, dans des espaces spécialement aménagés et équipés pour répondre aux exigences médicales les plus strictes. Ces actes, souvent rapides et peu invasifs, offrent une alternative efficace et confortable pour les patients tout en garantissant des standards élevés de sécurité et de qualité des soins. L’office surgery s’impose comme une solution idéale pour traiter les affections de la main. Grâce à des équipements de pointe et des techniques modernes, cette approche allie rapidité, sécurité et confort, permettant une expérience patient nettement améliorée. Ce type d’environnement favorise non seulement une meilleure prise en charge mais réduit également l’impact psychologique et organisationnel lié à une hospitalisation classique.
par Charles Bijon 18 décembre 2024
Prévention des Plaies de Main pendant les Fêtes de Fin d’Année 🎄👐 Les fêtes de fin d’année sont une période festive, mais elles sont aussi marquées par une augmentation des accidents domestiques , notamment des blessures aux mains . Nous vous encourageons à redoubler de vigilance pour éviter ces blessures souvent évitables. Dans la paume de la main et les doigts, les artères, nerfs et tendons sont situés juste sous la surface de la peau. Ainsi, même une petite plaie peut entraîner des dommages graves avec des conséquences motrices ou sensitives importantes. Ce n’est pas la taille de la plaie qui détermine sa gravité, mais sa profondeur. Une blessure profonde peut atteindre un tendon ou une structure nerveuse sous-jacente, causant des séquelles durables. Par exemple, une rupture partielle d’un tendon peut passer inaperçue initialement, mais se compléter dans les jours suivants, rendant sa réparation bien plus complexe. En l'absence de prise en charge une infection, à type de phlegmon peut également se développer. Les principales causes de plaies pendant les fêtes : Ouverture des huîtres : Les couteaux à huîtres mal utilisés sont responsables de nombreuses blessures graves. Conseil : Utilisez un gant de protection ou un torchon épais pour maintenir les huîtres et manipulez le couteau avec précaution ou faites les ouvrir pour votre poissonnier. Feux d’artifice et pétards : Ces pratiques festives peuvent causer des brûlures ou des amputations partielles. Conseil : Respectez strictement les consignes de sécurité et ne manipulez jamais ces dispositifs si vous n’êtes pas formé. Objets tranchants et vaisselle cassée : La cuisine et les accidents de manipulation d’objets en verre sont des situations courantes. En cas de blessure : - Nettoyez immédiatement la plaie avec de l’eau et du savon. Appliquez une compresse propre et maintenez une légère pression pour arrêter le saignement. - Consultez rapidement notre centre si la blessure est profonde, si elle saigne abondamment ou si des corps étrangers (verre, métal, etc.) sont impliqués. Notre équipe spécialisée au Centre Chirurgical de la Main et de l'Epaule - Paris Ouest situé à La Garenne-Colombes est à votre disposition pour vous prendre en charge 7j/7 en cas d’accident même pendant les fêtes. Contactez-nous : 📍 Adresse : Hôpital privé La Montagne Lambert au 67, avenue Foch, 92250 à la Garenne Colombes 📞 Téléphone : 01 47 89 46 36 🌐 Site Web : www.ccmpo.fr Protégez vos mains et profitez pleinement des fêtes en toute sérénité ! Passez de merveilleuses fêtes de fin d’année ! 🎁✨
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